La traduction du Coran
« La lecture du Coran peut très certainement "ouvrir" beaucoup de choses, mais, bien entendu, à la condition d'être faite dans le texte arabe et non pas dans des traductions. Pour cela et aussi pour certains écrits ésotériques, il s'agit de quelque chose qui n'a aucun rapport avec la connaissance extérieure et grammaticale de la langue: on me citait encore l'autre jour le cas d'un Turc qui comprenait admirablement Mohyiddin Ibn' Arabi, alors que de sa vie il n'a été capable d'apprendre convenablement l'arabe même courant: par contre, je connais des professeurs d'El Azhar (le Caire) qui ne peuvent en comprendre une seule phrase! [...] »
René Guénon, lettre envoyée au Caire le 26 juin 1937
Á lire également sur:
La Tribune, « Pensée contemporaine de l'Islam », Lettres inédites de René Guénon, Rubrique "Débats et opinions", N°527 du 21/12/2006, p.56
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