Tuesday, July 25, 2006

Ma civilisation...

« Ma civilisation n’est donc pas celle de la danse du ventre et du drap souillé de la nuit des noces, ni celle de la vulgarité des amours de feuilletons télévisés populaires que les serveuses boivent à longs traits pour s’imaginer dans les Elysées de l’amour. C’est celle d’une langue qui a soixante mots pour dire l’amour et ses infinies nuances. Mais il faut maintenant l’exil pour que, hagard, l’artiste en fasse œuvre et recréation retrouvant dans la souffrance des origines et les tourments des choses perdues, les ancêtres et les racines… »

El Khayat, Ghita, Correspondance ouverte, éd. Marsam, Rabat, 2005, pp. 13-14

2 Comments:

At Tuesday, July 25, 2006 9:06:00 PM, Anonymous Anonymous said...

"Est-ce que le coeur est aussi le siège de la haine ? Amour et haine sont-ils logés dans un même lieu ? Quelle navrance ! Donc tout amour peut devenir haine et toute haine n'est qu'un amour impossible."

El Khayat, Ghita, Correspondance ouverte, éd. Marsam, Rabat, 2005, pp. 38.

Je crains que la seule chose qui puisse interrompre ma lecture soit le point de la fin !

 
At Wednesday, July 26, 2006 8:45:00 AM, Blogger Jaafar said...

Ce n'est pas grave, si tu arrives au "point de la fin". Là, normalement, s'achève le livre, mais les lectures, elles, sont un plaisir renouvellé.

Un livre se lit différemment à chaque fois, à la lumière du "contexte" dans lequel on vit, en fonction de ce que la vie a "fait de nous" entre une lecture et une autre...

 

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